La pêche en rivière en Patagonie

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De tous les ultimes lieux sauvages de la planète, la Patagonie est peut-être celui qui désormais représente le plus complètement le rêve du pêcheur européen.

 

La Patagonie chilienne, immense forêt de deux mille kilomètres de long pour trois cent de large étend son immense canopée sur la face ouest de la cordillère des Andes.

Son développé géographique représente la surface de l’Europe pour une population qui atteint difficilement les quatre cent mille habitants. Ce territoire vierge d’agriculture et d’industrie offre aux animaux sauvages, et notamment aux poissons, des habitats exceptionnels pour perpétuer le merveilleux ballet de la vie sauvage à l’agonie dans nos campagnes. Les vallées coupent les massifs montagneux de l’est vers l’ouest de manière générale, du nord au sud pour les plus imposantes d’entre elles. Dans ces dernières coulent les rivières les plus larges et les plus belles. Bien évidemment, c’est dans celles-ci que le pêcheur avisé cherchera le bonheur du bout de sa canne.

Tout particulièrement dans le nord de la zone, le réseau hydraulique possède les caractéristiques idéales pour les activités de pêche sportive et notamment en ce qui concerne la mouche, des berges dégagés et à l’abri du vent.

La pêche au Chili, ouverte de la mi-octobre à la mi-mai, est surtout féconde dans les vallées andines durant le plein été austral de décembre à mars où les beaux jours abondent.

Au départ de Puerto Montt, magnifique ville digne du dernier Far-West des Amériques, des expéditions d’importance s’organisent pour découvrir les cours supérieurs des grands rivières de la Cordillère. Là, dans les immenses vallées ou dans d’impressionnants défilés rocheux, on redécouvrira ce que vivre par et pour la nature veut dire.

Deux moyens de transport de prédilection sont nécessaires pour gagner les zones recherchées. Tout d’abord et bien évidemment le 4x4 qui tout du long de la carretera australe permet d’accéder aux pistes de montagne qui mènent près des rivières. D’autres endroits, par contre, ne seront accessibles qu’en bateau. Dès lors, le voilier, véritable refuge mobile de montagne, s’avère indispensable pour remonter les longs fjords où nombres d’embouchures terminent de somptueux cours d’eau.

Le climat, en général clément l’été, n’est pas exempt des célèbres dépressions des quarantièmes du Pacifique, et parfois, le ciel noir délivre des colères contre lesquelles il est bon d’être prémuni.

Les ressources halieutiques, énormes, s’étagent naturellement le long de rivières totalement propres mais dont les cours absolument libres d’aménagements artificiels nécessitent parfois des marches d’approche. Au rendez-vous des streamers et autres rappalas, le saumon atlantique, la truite arc-en-ciel, la truite fario, la truite de mer et même souvent l’omble arctique font rapidement remonter l’âme des trappeurs du passé au plus occidental des amoureux de notre sport préféré.

Néanmoins, il est indispensable de savoir que seuls ceux qui privilégient l’amour des belles rivières et d’une nature vierge d’influence humaine auront accès au nirvana patagon. Le bonheur de pêcher ces zones intactes devra, pour l’amateur d’exception, passer par le sacrifice d’un confort excessif. Nul n’est besoin de biaiser, la sauvagerie de la cordillère des Andes dans ce pays ne rime pas avec hôtel, petit bar et jolie fille. La montagne et les quelques humains qui y survivent sont austères, et si ni nourriture, ni bon lit ne manquent il faudra accepter parfois la tente et souvent un douche tiède pour en contrepartie obtenir des tableaux de pêche d’exception.

Plusieurs grands parcours sont possibles depuis le nord patagon jusqu’aux confins inexplorés de Terre de Feu en fonction des goûts et des aptitudes de chacun. Notre petite organisation dispose des moyens terrestres et maritimes d’accéder aux rivières que peu encore savent seulement exister. Les techniques de fumage, de salage permettent à chacun de ramener une partie de sa pêche, mais le no-kill est de mise pour les très grosses pièces dont le transport et le traitement s’avère impossible. La loi chilienne autorise des quota qui sont bien au-delà de tout ce qui est imaginable en Europe.

Les expéditions dans ce pays de canaux marins et de montagnes échevelées a nécessité l’alliance des hommes de la mer et de montagnards chevronnés. Ainsi, sous l’égide de la jeune et dynamique agence chilienne Latitude, un voilier, Morgane, mais aussi toute une logistique terrestre classique est en place. L’accompagnement trilingue (espagnol, français, anglais) est effectué par un spécialiste de la pêche rodé à toutes les méthodes de chasse, de déplacement et de navigation propres aux terres australes. L’agence Latitude, spécialiste en raid andin dans tout le Chili, maîtrise toutes les étapes de l’organisation de tels voyages depuis l’Europe.

En conséquence les terres patagonnes et fugiéennes sont pour le pêcheur sportif dans le sens vrai du terme la terre promise. Ceux pour qui débusquer un animal sauvage, le vaincre loyalement dans le respect de son site et du futur de sa race, retrouveront ici le vieux pacte de l’homme et de la nature qui fut rompu il y a déjà trop longtemps et sans lequel sa survie même sera bientôt un problème.

 

 

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